libellés

vendredi 3 janvier 2014

27 décembre 2013 à Grenoble : un pompier perd un œil suite à un tir de flashball policier

Quentin, jeune pompier grenoblois de 29 ans a perdu un œil suite à des tirs de flashball policiers :

Sur France-Info, photo du blessé et interview de sa mère  : http://www.franceinfo.fr/politique/un-pompier-perd-un-oeil-apres-des-affrontements-avec-les-crs-1265479-2013-12-30

Sur France3 Alpes, la mère du pompier blessé témoigne : http://alpes.france3.fr/2013/12/31/la-mere-du-pompier-blesse-grenoble-temoigne-386203.html

Sur France3 Alpes, les pompiers se relaient au chevet du blessé : http://alpes.france3.fr/2013/12/28/manifestation-grenoble-un-pompier-eu-l-oeil-creve-385255.html

Sur le dauphiné.com, interview de Quentin et photo : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2014/01/03/le-sapeur-pompier-blesse-un-impact-d-une-violence-extreme

Sur le Dauphiné.com, le procureur de l'Isère saisi l'IGPN : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2013/12/31/pompier-blesse-le-procureur-de-grenoble-saisi-l-igpn

Appel à une marche de soutien le 4 janvier (SUD) :
SUD-Solidaires Isère soutient la lutte des Pompiers et agents du SDIS 38 !!

Le Conseil Général et l’Etat choisissent la violence policière contre les revendications sociales des Pompiers !

En quelques semaines 2 pompiers ont été agressés par la police. Quentin, pompier de 31 ans vient de perdre un oeil suite à un tir de flash ball. La majorité départementale « de gauche » a choisi la méthode « Sarkozy » pour traiter la question sociale.

Vendredi 27-12-2013, Quentin, pompier professionnel au centre de secours principal de Seyssinet, a été grièvement blessé à la tête et à l’oeil par un tir de flashball. Les pompiers ont subi plusieurs charges policières extrêmement violentes avec gel lacrymo et tabassages... Pire, les forces de l’ordre équipées de flashball ont visé et tiré dans la tête de plusieurs pompiers !

Ces violences intolérables ont eu lieu lors du nouveau rassemblement d’environ 200 pompiers en lutte place de Verdun à Grenoble, qui protestaient contre la tenue en préfecture d’un conseil d’administration votant d’importants changements dégradant leurs conditions de travail.

La seule réponse de M. GAUJOUR, président du CA du SDIS aux revendications légitimes des salarié-e-s fut un fort déploiement policier, de gaz lacrymogènes et des violences avec armes. C’est le deuxième pompier blessé durant ce mouvement de contestation. Voilà comment la majorité socialiste du Conseil Général conçoit le dialogue social !

Suite au succès de la journée d’action des agents du Conseil Général, rejoints par les pompiers du SDIS et de la Métro le jeudi 12-12, les pompiers et personnels administratifs et techniques ont continué leur mouvement de protestation contre la dégradation de leurs conditions de travail et pour un véritable dialogue social autour de leur avenir.

Cette mobilisation s’inscrit dans les luttes pour les services publics et contre l’austérité menée aussi bien par la gauche que par la droite. Sous la direction de Vallini, les élus et les services de l’Etat mettent en place une politique d’austérité, quitte à mettre en danger la population en dégradant sciemment la qualité des services de secours

Nous sommes donc totalement solidaires de leurs revendications et dénonçons la réponse inadmissible qu’ont apportée la préfecture et la direction du SDIS. Un mélange de mépris et de répression policière.

Vendredi 27-12, les élu-e-s du Conseil d’Administration du SDIS 38 ont décidé de tenir leur réunion en préfecture, loin des salarié-e-s et protégé-e-s par les forces de l’ordre. Depuis des semaines, ils refusent de débattre avec les organisations syndicales qui ont par deux fois exprimé leur refus de l’augmentation dangereuse du volume horaire

- Nous soutenons la demande des syndicats du SDIS de l’Isère : SUD-Pompiers, CGT, FA, exigent la démission de Monsieur GAUJOUR Président du CA du SDIS, et du Directeur Départemental du SDIS.

- Nous soutenons l’appel des Pompiers isèrois à une grande marche de soutien Samedi 4 janvier qui partira de la caserne de Seyssinet à 14h en direction de la Préfecture.

- Nous demandons qu’une enquête soit ouverte et que les policiers auteurs de ces faits d’une extrême gravité soient sanctionnés.

- Nous exigeons que les Brigades Anti Criminalité soient interdites de manifestations, nous ne sommes pas des criminels !

Dans quelques mois, tous ces messieurs se présenteront à nos suffrages, nous saurons leur rappeler leurs forfaitures actuelles. Nous souhaitons un prompt rétablissement aux deux pompiers blessés et affirmons notre total soutien à l’ensemble des agents du SDIS de l’Isère et à leurs proches.

La lutte doit continuer, aux côtés des pompiers et des agent du SDIS 38, c’est maintenant à l’ensemble du mouvement social et à la population de se mobiliser. Samedi 4 janvier soyons nombreux aux cotés de nos pompiers, on lâche rien !