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dimanche 23 février 2014

Jimmy Gazar blessé gravement à l'œil le 22 février 2012

Tir de flash-ball au Chaudron : Jimmy Gazar auditionné

Publié : mercredi 19 février 2014

Jimmy Gazar a été auditionné ce mercredi par le juge d’instruction. L’homme a perdu l’usage d’un oeil suite à un tir de flash-ball en 2012.

Ce mercredi, Jimmy Gazaar, était auditionné par le juge d’instruction. L’homme avait l’usage d’un oeil après un tir de flash-ball le 23 février 2012 au Chaudron. Il met en cause les policiers.

"J’ai pu observer que le témoignage des policiers était faux car il est impossible", assure Maître Rémi Boniface. "le parquet a eu l’imprudence de poursuivre Jimmy Gazar et Rémy Sidat avant d’avoir pu lire le dossier de l’enquête", affirme-t-il.

"La police des polices, c’est son métier d’enquêter, de savoir qui a fait quoi", rappelle Maître Rémi Boniface, "si on peut profiter de leur présence pour gagner du temps parce que ça fait deux ans que les faits se sont produits."

Emeutes : l’affaire Jimmy Gazar de nouveau au tribunal

Publié : mardi 4 septembre 2012
 
Info Réunion - Emeutes : affaires Jimmy Gazar au tribunal (photo archives)

Accusé de violences envers les policiers lors des émeutes du Chaudron, Jimmy Gazar doit comparaître ce mardi au tribunal correctionnel de Saint-Pierre.

L’affaire examinée ce mardi au tribunal correctionnel de Saint-Denis est liée aux violentes émeutes qui ont secoué la Réunion les nuits du 22 et du 23 février 2012. Lors de ces nuits agités, Jimmy Gazar est arrêté et emmené au commissariat pour avoir participé aux émeutes avant d’être transféré au CHU de Bellepierre pour être opéré.

Ce trentenaire affirme être la victime d’une terrible méprise, disant s’être retrouvé par erreur mêlé aux émeutiers. Poursuivi pour "violences envers des policiers" lors des émeutes du Chaudron, Jimmy Gazar nie en bloc ces accusations. Expliquant qu’on l’a confondu avec quelqu’un d’autre, il dénonce un tir de flash-ball à l’origine de sa grave blessure à l’oeil.


Jimmy Gazar avait été appelé à comparaître le 8 juin dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis "pour violences envers des policiers". Finalement, l’affaire avait été renvoyée à ce mardi suite à une demande de renvoi formulée par Maître Rémi Boniface - l’avocat de Jimmy Gazar - et appuyée par le Procureur de la République. L’avocat demandait des expertises médicales supplémentaires.

Le prévenu âgé de 36 ans et originaire de Saint-Denis est suspecté d’avoir été l’un des membres "actifs" des émeutiers dans la nuit du 22 au 23 février dernier, jetant de galets sur les forces de l’ordre, plus précisément sur les membres du Groupe d’intervention de la Police Nationale (GIPN). Mais Jimmy Gazar a toujours crié son innocence. Selon lui, il aurait été pris à parti par les forces de l’ordre alors qu’il circulait dans le quartier sans participer aux émeutes.

Sa vie a basculé cette fameuse nuit. Pris dans la bousculade, il a reçu un projectile au visage et définitivement perdu l’usage de son oeil. "Je ne sais même plus comment faire pour vivre, je ne comprends plus le sens de ma vie, je ne dors plus, j’arrête pas de penser à cette scène qui me détruit tous les jours", confiait -il en juin dernier. Cette affaire est de nouveau examinée par le tribunal correctionnel de Saint-Denis ce mardi.

Emeutes : Jimmy Gazar crie son innocence

jeudi 7 juin 2012 à 19:11
 
Info Réunion - Jimmy Gazar crie son innocence

Jimmy Gazar poursuivi pour violences sur des policiers lors des émeutes du Chaudron réfute ces accusations et affirme même avoir perdu l’usage de son oeil à cause d’un tir de flash-ball.

Agé de 36 ans, Jimmy Gazar doit s’expliquer demain devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour violences sur des policiers lors des dernières émeutes du Chaudron en février dernier (cf linfo.re : Emeutes au Chaudron). Des accusations qu’il nie farouchement, rapporte le Journal de L’île. Le trentenaire estime être une victime et non un émeutier. En effet, lors des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, il a été sévèrement touché au visage et a perdu l’usage de son oeil. 

Agent technique de profession, le trentenaire affirme s’être retrouvé impliqué dans les émeutes par erreur. Selon ses dires, il se serait retrouvé rue de la Gare au mauvais moment et au mauvais endroit, soit dans la nuit du 22 au 23 février. Le quartier du Chaudron est alors le théâtre de violentes émeutes et il se retrouve malgré lui pris dans ces échauffourées.

Actuellement poursuivi par la Justice pour avoir jeté des galets sur des membres du Groupe d’intervention de la Police Nationale (GIPN), il nie avoir jamais agi volontairement à l’encontre des policiers et a déjà porté plainte contre la police. En effet, ce soir là, il est blessé au visage, arrêté puis emmené au commissariat avant d’être transporté au CHU de Bellepierre.

Pour son avocat, Maître Rémi Boniface, son client est innocent et il est inadmissible qu’il ait été blessé aussi grièvement lors de son arrestation. "Est ce qu’il est possible qu’une personne innocente se voit crever l’oeil puis traîner sur un banc d’infamie par ceux-là même qui sont chargés de faire respecter la loi", explique l’avocat. 

S’estimant victime d’une grave injustice, il est aujourd’hui déterminé à obtenir réparation et a porté plainte contre les policiers. Pour lui, les forces de l’ordre l’ont confondu avec un autre individu. Cette nuit a bouleversé à jamais sa vie. "Je ne sais même plus comment faire pour vivre, je ne comprends plus le sens de ma vie, je ne dors plus, j’arrête pas de penser à cette scène qui me détruit tous les jours", confie t-il. 

Profondément traumatisé, le jeune homme réclame que "Justice soit faite". Il est convoqué demain devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour répondre à des accusations de violence sur les policiers. Il a par ailleurs déjà porté plainte contre la police. 

Source : Le Journal de l’Ile

Emeutes au Chaudron

Publié : mercredi 22 février 2012 
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La nuit a été violente au Chaudron : la tension est montée d’un cran dans le quartier et de violentes échauffourées ont mobilisé les forces de l’ordre pendant des heures. Plusieurs individus ont semé la terreur en brûlant des poubelles et des véhicules. Jets de cailloux, magasins pillés... . Armés de cocktails Molotov, les émeutiers ont été visés par les gaz lacrymogène pour assurer le retour au calme.

Dès 21 heures mardi 21 février, le Chaudron s’est enflammé. La nuit a été très agitée au centre du quartier et les forces de l’ordre ont dû quadrillé la zone pour tenter de maintenir l’ordre. Plusieurs individus n’ont pas hésité à casser et piler les magasins, brûler des poubelles...

En milieu de soirée, plusieurs dizaines d’émeutiers se sont regroupés autour du Jumbo Score. Au fil de la nuit, plus de 200 émeutiers étaient sur le macadam, fermement décidés à tout casser. Plus de cinquante représentants des forces de l’ordre étaient présents pour faire face aux émeutiers.

Les forces de l’ordre ont sécurisé le Jumbo Score en bloquant la zone. Les émeutiers ont ensuite emprunté l’avenue Leconte Delisle. Plusieurs commerces ont été pillés. Plusieurs dizaines de policiers sont arrivés en renfort vers 23 heures. Ils ont commencé à charger quelques minutes plus tard à coup de bombes lacrymogène et de tirs de flashball. Face aux forces de l’ordre, les émeutiers n’ont pas hésité à répliquer avec des cocktails molotov et des pierres.

Ce matin, le calme est de retour mais le quartier garde les traces de ces violentes émeutes. Poubelles brûlées, jets de galets... Les habitants se réveillent sous le choc et de nombreux dégâts sont à déplorer.